05/07/09: Triathlon MD de Dijon

Allez j'ai quelques minutes avant de filer à l'aéroport, alors lançons-nous dans le récit de cette course objectif pour moi.

3 jours avant la course:

Je me lève le jeudi matin fiévreux, courbaturé de partout, mal à la gorge . Pas bon. Je fais ma journée de taf et en rentrant à la maison, je vois que j'ai un bon 39°C de fièvre. Ni une, ni deux, à 21h je dors, mais la nuit sera dure.

Vendredi matin doc: bilan grosse angine donc antibio, cortison pour calmer les douleurs. A 48h de la course je flippe en appréhendant un forfait de dernières minutes après tout ce temps passé à la préparation.

Repos le vendredi.

Samedi je me lève avec 38°C. Allez, je téléphone à Raph et c'est parti pour Dijon, on verra bien.

Nous prenons la route (toute bouchée) pour Langres où on récupère Lorenzo. On se rend ensuite sur Dijon sous les trombes d'eau pour récupérer nos dossards. On ne traine pas, la pluie reboul redouble.

Soirée sympa avec Séverine et les enfants. On mange nos pates accomapgnées d'un excellent magret de canard doré au barbecue.

23h45, direction le lit mais je ne fermerai l'oeil qu'après 01h30 (appréhension ?).

Réveil à 6h15. Après queques tergiversations Lorenzo nous accompagnera avec son VTT pour faire le reportage et nous encourager.

Mise en place dans le parc, tout va bien, no stress.

On se retrouve avec Raph et Stéphane un TCSQY les pieds dans l'eau à discuter.

Et c'est parti .....


La NAT: 2x1.500m avec sortie à l'autralienne.

Bizarrement je ne stresse pas. Je pars direct et essaye de me faire ma place en mettant en place ma nage (lol). Crawl 2T, 3T, je varie, je veille à ne pas dériver, et ça va plutot pas mal. Je ne me retourne pas, mais il y a encore des nageurs autour de moi.

Un peu embêté par les algues, mais ça va.

Le premier 1.500 passe bien. Sortie à l'Australienne sous les "Allez Greg" de Lorenzo. Moi, plutot cool, je retire l'eau des lunettes et plonge pour le deuxième tour, non sans avoir senti un début de crampe au mollet.

Le second tour passe bien et vite. Je suis serein et commence à me projetter sur la T1.

Je sors de l'eau toujours sous l'oeil veillant de mon coach, et vois que je suis en 1h06. Je suis très satisfait car je visais 1h12. Je reste malgré tout dans les derniers mais bon, il y a qques temps je n'aurai même pas pu nager cette distance.

T1 3'20

Je prends mon temps, mais en perd en faisant tomber le carreau de mes lunettes. Mais bon, rien de grave sur une telle durée d'épreuve.

VELO

Contrairement à ce que nous avions vu la veille, le début du parcours se fait sur une route au revêtement dégueu et qui n'est pas plate (nous pensions que cette partie se ferait sur la piste cyclable, toute plate). Là les jambes ne répondent pas, j'ai mal, certainement les reste de la fièvre.

Arrivé à Pont de Pany, ça va mieux et j'attaque l'"ascension" confiant. Je suis en danseuse quasiment tout le temps avec un petit rythme à 14/15 km/h.

Vers le 30ème je me fais reprendre par les premiers. Impressionnants.

La descente se fait sur le 52/13, 42/43 km/hsans pédaler, pointe à 60 en relance. C'est bon.

Fin de la première boucle, le coucou à Lorenzo qui est sur le bord de la route et c'est reparti. C'est plus dur, la montée se fait maintenant à 11/12 par moment, mais j'y vais et j'apprécie d'être là.

Enfin, je tourne à gauche sur Plombière. La plaque et 31/32 en traversant la ville. Je sais que je vais poser le vélo en moins de 5h et ça me grise. Je me dis que maintenant c'est gagné et que la CAP sera une formalité (Ah ce que nous font pas dire les endorphines).

Je pose effectivement le vélo après 3h17 de pédalage.

T2 2'30"
Je m'assois pour mettre des chaussettes et mes runnings et pars.

Les jambes répondent tout de suite et je me dis de me calmer pour ne pas exploser. Je reprend déjà du monde, mais ils sont dans leur second tour lol.

Ca passe bien, seule manque l'indication des km. J'avance, et retrouve Lorenzo qui me filme. On papotte un instant puis leui demande d'arrêter "faut que je me concentre"

Je passe les 10 premiers km en 47' Je n'y croyais pas. Du coups je lève un peu le pieds sur le second tour car je crains vraiment de finir en marchant comme de nombreux concurrents.

Je m'arrête à tous les ravitos pour boire un verre d'eau. Je reprends enfin quelques places. C'est grisant.

Dernier virage, dernioer demi tour et voilà la ligne que je suis heureux de franchir en 6h09'45".

Je suis ravi, surtout que 48h avant je ne pensais pas être au départ.

Bilan comptable:

NAT 1h06
T1 3'20
VELO 3h27
T2 2'30
CAP 1h39

Désolé, faut que je file (j'ai un avion qui m'attend), je ferai le bilan demain.

Greg


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Alors voilà l'heure du bilan:

* avant tout une satisfaction générale. Pas de souffrance sur la course, pas de moments longs, j'en ai apprécié chaque instant, moi qui attendait de participer à une telle épreuve depuis 1 an.

* NAT: résultat positif pour moi même si bcp de travails reste à effctuer pour être ne serait-ce qu'un minimum "compétitif". Mais honnêtement j'étais loin de penser que cela passerai aussi facilement, avec un 1h06 inespéré.

* VELO: là, malgré les 3200 bornes déjà avalées cette années, il y a encore beaucoup de travail, mais ça viendra. Malgré tout, j'ai apprécié le parcours, les 945m de dénivellé. Je manque de puissance et de vélocité ... tout un programme pour coach Lorenzo

* CAP: encore une fois LA satisfaction. J'étais facile. Passage au 10 en 47'. Je n'y croyais pas. Reste à améliorer la gestion de cette course à pieds car sur le second 10 je lève un peu le pieds de peur d'explser en vol.

Au final: oui, j'ai aimé ça. J'en redemande. ça n'a rien à voir avec les CD, et encore moins avec les sprints. Tu cours pour toi, contre et avec toi et non contre les autres.

Ca c'est le pieds.

On remet ça ?

Greg

Salut à tous

Comme vous le savez, Greg et moi avons fait le triathlon MD de Dijon hier.


La natation : 3000m, 2 A/R de 750mJe me suis bien placée avant le départ. Comme d’habitude ça se bat un peu au début mais très vite j’ai pu nager tranquillement sans gène particulière si ce n’est les algues. Toujours présentes, il m’est arrivé plusieurs fois d’en ramener une bonne poignée lors d’un mouvement de bras ou d’en avoir sur le visage et les lunettes lorsque je respirais sur le côté.
Sinon le 1er 750m passe super vite. Par contre le retour sur la plage sera plus long et plus laborieux. J’en ai déjà marre quand je termine la 1ère boucle. Et il faut remettre ça.
Entre temps j’apprendrais à anticiper et à éviter les champs d’algues (on peut les voir si on les cherche et si on prend le temps de regarder).
Par contre pour la première fois je me retrouve seul ou presque en natation. Ça m’a même fait un peu flipper (j’ai cru que j’étais dernier). En fait, sur 3000m, les écarts sont vite importants et nous n’étions que 340 participants environ.
La natation se termine enfin. Je ne suis pas content de moi. J’ai brassé à plusieurs reprise (+ qu’à Troyes). Mais quand je regarde ma montre et je sais que j’ai mis moins d’1h. Je suis donc soulagé.

Le vélo : 86 km, dont 2 boucles d’environ 30 km.
Le début de la course à lieu sur la piste cyclable. Je vois très vite que contrairement à Troyes, j’ai des jambes aujourd’hui. J’hésite à mettre la plaque dès le début mais le parcours est tellement roulant que je craque. Et là, c’est la misère. Impossible de passer sur cette put… plaque. J’essaierais pendant une bonne dizaine de km. Mais non rien à faire. Je me retrouve donc condamné à faire tout le parcours sur le petit plateau.
Le parcours est plutôt vallonné. Au bout de 20 – 25km, je me retrouve en face de LA difficulté du parcours. Et franchement, je la passe plutôt bien. J’ai des jambes je vous dit.
Toutefois, une fois sur le plateau tout en haut et après une légère descente bien euphorique, on doit remonter dans un village. Je sens à cet instant que je commence à avoir mal aux jambes.
Puis c’est au tour de la grande descente. Frustrante car je ne peux pas accélérer. Frustrante parce que je me fais doubler par des mecs qui sont sans doute à 50, 55 km/h quand moi je mouline sur mon petit plateau pour rester au dessus des 40.
La descente terminée, je croise Laurent et le reconnait tout de suite (c’est cool parce qu’on n’est encore loin de Dijon).
Je repars ensuite pour un 2ème tour avec la bosse + petit descente + bosse village + grande descente. Mais je suis cuit. En plus mon genou, qui ne m’avait plus fait souffrir depuis longtemps, recommence à être douloureux dans la bosse. Je suis dégouté.
Mais bon finalement ça passe et les 20 derniers km seront très rapide car pratiquement tout en descente.
Je finis le vélo. Je regarde ma montre : il est à peine 14h. Nous somme partie à 10h environ. Je suis content. Normalement, je boucle ce tri en moins de 6h.


La càp : 20 km, 2 boucles de 10km
Je pars sans trop réfléchir. Laurent est encore là pour m’encourager à la sortie du parc à vélo. Décidément il est partout le gaillard.
Je m’aperçois vite que je suis moins fort qu’à Troyes. Et je commence à penser à ce que je vais devoir faire : courir entre 1h40 et 2h. ça me casse le moral. Mais bon, je me dis que je ne dois pas me poser trop de question. Alors je cours.
Puis je croise Greg. Je n’ai aucune idée de la distance mais je sais que j’ai à peu prêt 30’ d’avance sur lui.
Je boucle le 1er tour en 45’ environ. Ça me convient mais je suis mort. Alors qu’il reste 10km.
Le 2ème sera donc beaucoup plus dur. Surtout les 5 derniers km. A 2,5 km, je m’arrête au dernier ravitaillement. Je bois 2 coca. Je m’asperge d’eau. Je prends une éponge. C’est simple je ne veux plus repartir. Les mecs me disent d’y aller, qu’il ne reste que 2,5km. Donc j’y retourne. Là je croise de nouveaux Laurent. Il me parle. Je ne peux guère lui répondre mais il m’aide à extérioriser ma souffrance et à penser à autre chose.
Finalement je franchis la ligne d’arrivée non sans soulagement.


Tps final : 5h33’09
Natation + T1 : 55’45
Vélo : 2h58’08
Càp + T2 : 1h39’16


Après la course :
Super course. Franchement le parcours vélo est vraiment sympa. Et puis bon c’est Dijon quoi.

Sinon, le bilan que je tire de ce triathlon, c’est que je ne suis pas encore prêt pour ce type de distance, surtout en vélo. Lorsque je fais un CD, Je suis constant en vélo. J’arrive même parfois à accélérer en vélo. Là, sur un MD, ce n’est pas du tout le cas. J’ai bien tenu jusqu’au 60ème km mais après je n’avais plus de jambes. D’ailleurs sur un CD je suis relativement performant (je termine dans la 1ère moitié en général), par contre sur un MD, c’est une autre histoire. Bref comme Greg, il va falloir travailler le vélo !!!!!

Un grand merci à Laurent pour les vidéos et pour ses encouragements. Sur la fin en càp, ça m’a vraiment bien aidé.