Allez, la déception encore bien présente, l’abattement et la GROSSE fatigue je n’en parle même pas, même les brulures d’estomac se font encore ressentir. Néanmoins, en bon ficellois, voilà mon récite du MD de Dijon.
Préambule :
3 semaines après Niederbronn, qui était l’objectif de l’année, il fallait se remobiliser pour Dijon. Mouais, là je n’ai pas réussi et c’est avec une envie limitée, un entraînement à la dérive que je pointe le bout de mon nez sur cette épreuve format 3/80/20, support des championnats de France de LD.
Championnat de France, donc artillerie lourde côté coureur (Loy, double champion de Monde, Sudrie, vainqueur de l’HIM de Barcelone, Chabau, vainqueur notamment du XL de Gérardmer en 2009, Faure, Billau, Batellier ….
Et du lourd côté organisation avec l’équipe de Sport+ qui film, avec un hélico …
Avant-course :
Je fais la route seul le samedi. Après 3h30 de route je rejoins Raph, Naima et Ben (qui a fait le Sprint) sur le site de la course. On discute, je retire mon dossard, puis file à Langres chez Lorenzo pour une soirée coolos à manger des pates.
Après une petite nuit, départ à 7h30 pour Dijon. Mise en place dans le parc. Je ne réalise pas encore que j’ai 6h d’effort qui m’attendent.
Avant le départ NAT, je fais un petit échauffement dans une eau annoncée à 24 ° C.
Je pars dans la dernière vague, à 10h06, la vague open.
Et c’est parti pour une looooongue journée.
NAT
Suite aux deux dernières courses où la NAT était satisfaisante, je me met en route et ça va plutôt pas mal sur le premier 1500 : 34’30. Sur le second tour je commence à avoir du mal à tirer droit et dévie pas mal. Du coups, malgré mes sensations pas trop mal, je boucle le second tour en 40’48.
1h15’18s pour ce 3000, soit 9’ de plus qu’en 2009 (mais à priori cela a été le cas pour pas mal de concurrent. Reste à voir ce qu’il en est des distances, toujours approximative en NAT).
T1
Rien à dire, je sors du parc après 1’54s
VELO : Deux boucles de 40 km avec 2 côtes à chaque fois dont une qui affiche 15%.
Dès le début j’ai mal aux jambes, mais comme à Niederbronn, je me dis que ça va passer. Les premières côtes passent mal et je n’arrive pas à trouver de rythme. C’est un jour sans.
Alors je m’accroche. Les montées font mal (39x25 dans la côte de Lautenay), et les descentes se font en 52x12 en relançant pour faire un peu monter la moyenne ridiculement basse.
Dans la première de scente j’atteins les 70 km/h. Youhou, je suis content d’avoir changé mes patins de frein !
Premier tour bouclé en 1h35’10s. Moi qui visais 3h00 au total, je suis déçu mais j’ai du mal à me battre pour aller plus vite.
Sur el second tour je remonte quelques concurrents, notamment dans le côte à 15 % où je pose 4/5 gars et ça fait du bien au moral.
Dernière descente négociée à fond, puis je rejoins le parc après 1h41’01s sur le second tour (3h16’12s au total) et un magnifique 24 de moyenne (alors que j’avais tapé les 28,7 sur 90 bornes à Nierderbronn).
T2 : 1’59s
CAP:
Et c’est parti pour 20 km. En sortant du PAV je croise Lorenzo, Raph et Ben qui m’encouragent mais déjà j’ai le masque.
Je cours pas trop mal, les jambes vont bien, mais le moral n’y est pas. Les brûlures à l’estomac ne l’aident et je me concentre sur ma respiration pour éviter des respirations trop importantes qui accentuent les douleurs.
Malgré tout les kilomètres défilent (doucement). Je m’arrêt à chaque ravitaillement pour marcher, boire (eau / Coca) et prends volontiers les bouteilles d’eau qu’on me tend pour me les verser sur le tête.
Il fait chaud, très chaud.
Après 10/11km, Ben m’accompagne sur 1 km. Cela fit du bien, merci Ben.
Je n’avance pas vite, malgré tout je double un peu.
Sur les dernières km un gars me double et on commence à discuter. Il vient de rprendre le tri et avait commencé dans les année 90 au TCSQY.
On finit ensemble, arrivée symbolique pour lui.
Je passe le ligne après un peu plus de 6h30 d’efforts avec la marseillaise car le podium des championnats de France est en place.
Je suis lessivé.
Je me rend au ravito (copieux) avale 4/5 morceau de pastèque bien rafraichissante et prend un sandwich au camembert.
Je rejoins les copains pour assister au podium de Naïma (2ème S4F, Bravo).
La journée ne s’arrête pas là. Direction Langres pour ramener Lorenzo et prendre une bonne douche, puis 3h de voiture pour rentrer. J’arrive à 23h, mort de chez mort.
Bilan comptable :
NAT : 1h25’18s 546ème
T1 : 1’54 s 279ème 7 places gagnées
VELO : 3h16’12 s 500ème 25 places gagnées
T2 : 1’59s 326ème status-quo
CAP : 1h58’11s 404ème 46 places gagnée
Total : 6h33’36s 468ème sur 508 arrivants (92/100) 54 abandons
Conclusion : ne as faire un MD 3 semaines après un HIM !
Greg
PS: Merci aux à Raph, Ben et Lorenzo pour les encouragements et désolé si je n'ai pas été trop souriant !